Podzimní imprese Jeana-Paula Chablais.
Několik slov na okraj výstavy v pražské galerii Atrium 10. února 2010.
Několik slov na okraj výstavy v pražské galerii Atrium 10. února 2010.
Précis, constructif, Jean-Paul Chablais détermine par des figures abstraites, un décor dont la logique évocatrice reste tournée vers le monde moderne. Toutefois, ce qu'il nous montre reste complet et ne laisse plus aucune place à l'imagination de l'autre. Chaque mouvement de son architecture vient s'intégrer dans l'ensemble qu'il a imaginé.
Nul objet figé parmi les sculptures de CHABLAIS: constructions sans limites où la matière - les matériaux: pierre, bois, filins - n'est qu'allusive, sert à relier les espaces, à dicter les élans, à susciter tensions et vibrations.
A CHABLAIS la sculpture a envoyé en cadeau un mécano. Qu'on ne s'y méprenne pas, les formes ne préexistent pas; c'est lui qui les façonne. Ce sont pièces de bois - dominantes - éléments métalliques, minéraux, cordages de cuir ou de chanvre - n'énumérons pas, la liste à la fin envahirait l'oeuvre.
De par sa confrontation avec un matériau dont part reste toujours imprévisible, le sculpteur, quelle que soit son expérience, révèle t-il par son geste davantage que ne le ferait un autre artiste sur sa personnalité?
Il fut un temps où l'on apposait au prénom d'une personne une épithète qui exprimait le trait principal de son caractère: Jean-le-Bon, Charles-le-Téméraire, etc. Si, selon cet usage, je voulais qualifier le sculpteur Chablais pas son oeuvre, je dirais: Jean-Paul-le-Subtil.
L'art moderne s'affirma, on le sait, en instruisant le procès de la forme de l'oeuvre. Il fallait rendre la matière à elle-même. On rêvait d'un espace sans contrainte où volumes et plans, lignes et couleurs, mots et sonorités s'exerceraient aux jeux sans fin de la combinatoire.